Je me suis lancé aussi dans le trading, pour accélérer les choses. Parce que oui, vivre convenablement, c’est bien, mais ce n’est pas ce que je visais. Moi, je voulais plus. Ce premier million d’euros, je l’avais en ligne de mire, comme une espèce de Saint-Graal. Mais voilà, il reste hors d’atteinte, toujours un peu plus loin. Plus je m’approche, plus il semble s’éloigner.
Et là, je commence à me demander… est-ce que c’est de ma faute ? Est-ce que je fais quelque chose de travers ? Ou est-ce que l’IA joue un rôle dans tout ça ? Je m’explique. Avec tout ce qu’on entend sur l’intelligence artificielle et la manière dont elle révolutionne les industries, les marchés, le monde en général, je ne peux m’empêcher de me poser la question : est-ce que l’IA ne serait pas, finalement, un outil qui profite surtout à ceux qui ont déjà tout ? Ceux qui ont les moyens de l’exploiter à son plein potentiel.
Quand je regarde les grandes entreprises, les milliardaires, ceux qui jonglent avec des fortunes colossales, il y a une constante : l’IA est au cœur de leur stratégie. Ces algorithmes de trading ultra-rapides qui passent des milliers d’opérations en une fraction de seconde. Ces systèmes qui analysent des quantités inimaginables de données, identifient les tendances, prévoient les fluctuations des marchés avant même que les humains ne comprennent ce qui se passe. Je fais du trading, mais je ne peux pas rivaliser avec ça. Pas vraiment.
Je m’en sors, je fais de l’argent, mais pas au point de franchir ce cap, ce fameux million. L’IA, elle, semble tout calculer, tout anticiper. Mais pour y accéder vraiment, il faut des moyens, des infrastructures, des ressources… que je n’ai pas. Alors, je me demande : est-ce que l’IA ne creuse pas un fossé entre ceux qui peuvent en tirer parti et les autres ? Est-ce qu’elle ne contribue pas à renforcer un système où les riches deviennent encore plus riches, et où les autres — nous, les ambitieux, mais sans grands moyens — on reste bloqués juste en dessous de la barre ?
C’est frustrant, parce que l’IA pourrait être cette opportunité incroyable, cette chance de faire un bond en avant. Mais au lieu de ça, j’ai l’impression qu’elle devient un filtre qui trie les gagnants et les perdants. Et j’en fais peut-être partie, des perdants. Enfin, pas vraiment perdant… Je ne manque de rien, mais… disons que je n’ai pas accès au sommet. Comme si un nouveau mur de Berlin s’était érigé entre nous et l’opulence, cette opulence que seuls ceux qui possèdent la clé technologique — l’IA, en l’occurrence — peuvent franchir.
Mais bon… je ne sais pas trop. Peut-être que je me trompe. Peut-être que c’est juste une question de temps, d’efforts. Que je ne suis pas encore prêt, ou que j’ai encore des choses à apprendre. Mais quand je vois comment les choses évoluent, ce fossé qui se creuse, j’ai du mal à ne pas penser que l’IA joue un rôle dans cette inégalité. C’est une technologie fascinante, oui. Mais est-elle au service de tous, ou juste d’une élite déjà bien établie ?
Je n’ai pas la réponse. Je continue à avancer, à travailler, à investir. Peut-être qu’un jour, je franchirai ce fameux mur. Ou peut-être que je resterai de ce côté-ci, à regarder les autres en haut. Je ne sais pas. Qu’est-ce que vous en pensez, vous ? Est-ce que l’IA aide vraiment tout le monde ? Ou est-elle, finalement, un outil qui renforce les inégalités plutôt que de les réduire ?
