Aujourd’hui, tout ça est remplacé. On fait face à des machines, des écrans tactiles qui nous demandent comment on veut payer, ou des caisses automatiques qui nous scannent nos produits sans un mot. Ça va vite, c’est efficace, c’est pratique. Mais, est-ce que ça ne nous déshumanise pas un peu ? Je me souviens encore de ces moments où, dans un supermarché, on pouvait échanger quelques mots avec les employés, les reconnaître, peut-être même tisser une forme de lien, aussi fugace soit-il. Maintenant, à la place, on a des robots qui font tout à notre place.
Et puis, il n’y a pas que dans les magasins. Le service après-vente, par exemple. Vous avez déjà essayé d’appeler un SAV dernièrement ? La plupart du temps, ce n’est plus un être humain qui vous répond, mais un robot, une voix synthétique qui vous demande d’appuyer sur telle ou telle touche, ou de répéter votre question. C’est… un peu frustrant. On perd ce contact humain, cette possibilité de parler à quelqu’un qui peut comprendre votre situation, votre frustration, votre besoin d’aide. Je me demande… est-ce qu’on va finir par s’y habituer, ou est-ce qu’on va finir par s’enfermer dans cette distance ?
L’IA a permis d’automatiser tellement de choses… des tâches simples, répétitives, mais aussi des services plus complexes. Est-ce qu’on y gagne, en efficacité, en productivité ? Oui, sûrement. Mais qu’est-ce qu’on perd en chemin ? J’ai l’impression qu’on perd un peu de notre humanité. Nos interactions sociales sont déjà réduites au minimum. On communique par messages, on s’envoie des emojis, des réactions… mais les vraies conversations, les vrais échanges, où sont-ils passés ? L’IA facilite tellement la vie qu’on pourrait finir par ne plus avoir besoin de se parler, de se voir.
Et ça, ça me fait réfléchir. Parce que la cohésion sociale, c’est justement ça, non ? Ce tissu d’échanges, de relations, de moments partagés, aussi petits soient-ils. Si l’IA continue à prendre de plus en plus de place dans nos vies, qu’est-ce qu’il en restera ? On aura peut-être des machines pour tout, des assistants virtuels pour nous guider, des robots pour nous servir, mais… et nous ? Où sera notre place dans tout ça ?
Est-ce que les relations humaines vont disparaître au profit de relations numériques ? Je ne sais pas. Peut-être que j’exagère, peut-être que je suis trop pessimiste. Mais quand je vois la rapidité avec laquelle on adopte toutes ces nouvelles technologies, ça m’inquiète un peu. On se connecte de plus en plus, mais est-ce qu’on se rapproche vraiment ? Ou est-ce qu’on devient de simples utilisateurs d’un système où l’humain n’est plus indispensable ?
D’un autre côté, je me dis que l’IA peut aussi renforcer certains liens. Elle permet de rester connecté avec des proches à distance, de créer des communautés en ligne, de faciliter des interactions qui, autrement, n’auraient pas eu lieu. Mais… est-ce suffisant pour maintenir cette cohésion sociale ? Les vraies relations humaines, celles où on se regarde dans les yeux, où on partage un moment, où on discute face à face, est-ce qu’elles ne risquent pas de disparaître ?
Je n’ai pas de réponse claire. D’un côté, je vois bien les avantages, la facilité que cela procure, la rapidité des services, l’efficacité. Mais de l’autre, je ressens une sorte de vide. Un manque. Peut-être que c’est juste moi, peut-être que j’idéalise le passé. Mais je me demande si l’IA ne nous éloigne pas les uns des autres, sans même que l’on s’en rende compte.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
